Rosa
La joie se transporte dans les saveursQuand on me demande pourquoi j’aime cuisiner, ma réponse immédiate est “parce que j’aime ça”.
Cependant, en réfléchissant un peu, j’arrive à comprendre pourquoi j’aime ça.
Je suis née dans la ferme de mes grands-parents paternels et j’ai grandi là-bas baignée par la cuisine de ma grand-mère. Je me souviens que le meilleur cadeau que j’ai reçu était un poêle miniature en fer comme le poêle d’une cuisine.
Tous les accessoires respectifs, tout à fait à l’échelle, sont arrivés après. J’étais heureuse.
J’avais même le moule du gâteau éponge (pão de ló) ! À partir de là, j’ai commencé mes compétences culinaires.
En grandissant, mon passe-temps, toujours en compagnie de ma grand-mère, était de chercher des recettes dans ses très vieux livres de cuisine, couleur sépia par le vieillissement…
Nous faisions des expériences, parfois avec succès, parfois sans.
Je me souviens qu’une fois à Noël, j’ai découpé des arbres et des étoiles qui devaient être saupoudrées de cannelle. Eh bien, je les ai saupoudrés de cumin
Je me souviens de “l’abattage des porcs” (tradition nordique).
Je me souviens d’avoir fait les lamproies.
Je me souviens des pique-niques et des déjeuners au moment du labourage et de la récolte ainsi que les dîners qui ont été faits pour les invités.
L’agitation de la maison a toujours eu un charme particulier pour moi.
J’ai toujours participé avec beaucoup de volonté et de joie; d’abord à cause de ma grand-mère, puis pour moi-même. La complicité avec ma grand-mère était grande et j’ai hérité de ses goûts.
Le meilleur jury était mon père. Il appréciait être autour et parfois il était ravi. Si ce n’était pas le cas, il disait seulement « Vous devez répéter pour améliorer ».
Si le gâteau ne sortait pas du moule, il le mangeait directement sans le sortir.
Ce sont les raisons de ma passion et je le fais de chez ma grand-mère qui est devenue “ma maison”.
La joie plonge dans les saveurs, donc les saveurs sont toujours bonnes.